Sommet de la Conscience :

 Introduction aux constellations familiales 

Une constellation familiale :

C’est tout simplement votre arbre généalogique représenté dans l’espace, grandeur nature, à l’aide de “figurants”. Nous avons alors, telle une crèche vivante, la représentation physique et mouvante d’un arbre généalogique, une manière de travailler les liens transgénérationnels in situ, à chaud.

Si l’on admet que nous sommes “habités” par notre arbre, et que notre inconscient est structuré de manière spatiale, la constellation permet d’extérioriser cette structure.

La constellation est l’apprentissage d’un certain type d’écoute, celle de l’inconscient familial et collectif, un moyen ainsi d’obtenir de cet inconscient les informations qui peuvent manquer dans notre enquête généalogique, ( les « secrets de familles » ).

Participer à une constellation familiale :

C’est agir dans l’espace psycho-affectif ou espace symbolique, qui s’avère largement aussi réel que l’espace physique classique.

C’est un travail sur les liens, spatiaux et temporels. Ce travail est centré sur cette toile mystérieuse tissée par nos relations aux autres et à l’univers plutôt que sur la personne isolée du contexte.

C’est une expérience, non un exercice intellectuel, quelque chose à vivre, un moteur de transformations.


Pour ceux qui n’en ont jamais pratiqué

> voilà le déroulement d’une constellation familiale :

Imaginez que l’on vous demande de choisir une place dans l’espace où vous vous sentez bien, et de cette place, vous demandez aux participants de se placer autour de vous en fonction du rôle familial qu’ils vont jouer.
Il n’y a pas que le système familial qui puisse être constellé. Dans d’autres cas, les figurants, au lieu de jouer un membre de la famille, représenteront un organe, un mot, un caractère, un secteur d’activité, etc. en fonction du système choisi. Il existe une grande variété de constellations familiales, c’est aussi leur richesse.
Tout se passe de manière ritualisée, en verbalisant clairement les demandes («Veux-tu bien être pendant la durée de l’exercice ma grand-mère Mireille ?») de manière à enrôler complètement l’inconscient de part et d’autre et donner toute son importance à l’engagement. Le rituel parle à l’inconscient, l’engagement lui donne son carburant. («Oui, je veux bien être pendant la durée de l’exercice ta grand-mère Mireille !»). Il est important bien sûr de respecter ce que nous sentons : chacun accepte ou pas de rentrer dans le rôle qu’on lui propose.
À partir de là, avec une chose aussi simple, nous allons de découverte en découverte…

Avec le temps, progressivement, pour ne pas dire à tâtons, je suis passé par trois étapes, qui s’entremêlent en réalité, les voici :

  • Première étape :
    Se rendre compte à quel point il n’y a pas de hasard dans les constellations familiales, ni dans le choix des figurants, ni dans les places choisies;
    La constellation familiale est un je collectif.
  • Deuxième étape :
    Il y a un «champs qui sait», on peut alors, avec l’aide de ce champs, aller à la pêche aux informations cachées.
  • Troisième étape :
    On vérifie concrètement le fait que nos inconscients sont reliés et dépendants les uns des autres, que faire du bien aux autres c’est se faire du bien à soi-même (et vice-versa), et ainsi toucher du doigt les règles d’équilibre et d’équité qui régissent nos inconscients, toucher du doigt ce qu’est « l’humanité » et sa nécessaire solidarité.

D’un point de vue énergétique, cette troisième étape m’a fait rencontrer la guérison par l’autre ou l’acupuncture symbolique.
C’est ma façon d’aborder cette troisième étape qui, il me semble, amène une différence avec ce que je crois savoir aujourd’hui des constellations de Bert Hellinger. Cette troisième étape donnera naissance aux constellations décentrées ou «constellations totales».

La Constellation familiale ou l’espace psycho–affectif :
On a un “ espace-mental “ qui agit comme un “théâtre” où nous pouvons vivre nos sensations. La configuration de cet espace est révélée par notre utilisation de métaphores spatiales. Ainsi la façon dont notre corps a appris à s’orienter dans l’espace est déterminante pour le sens que nous donnons au monde et pour notre place dans celui ci.

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